Maintenant que la crise secoue le continent, tout le monde se pose la même question: "Où aller?" Dix ans après mon retour, avec une situation personnelle et professionnelle stable, cette question manque de sens, mais si jamais la chose change, quelle serait ma destination? La période vécue au-delà des Pyrénées fut assez riche en expériences (bonnes et mauvaises, bien entendu) que, le cas échéant , la France serait le premier choix. Cependant, que reste-t-il de cette France idéale? Que reste-t-il de ce résident convaicu que la République était le modèle à suivre. Comme Stendhal sur le point de partir pour Florence, je préfère garder cette image du passé au lieu de mettre en péril mon idéal.
Un point de vue particulier sur ce qui se passe des deux côtés des Pyrénées.