Ir al contenido principal

LES (AF)FRONTS NATIONAUX

Quand on annonçait la fin de l'idéologie et la naissance du pragmatisme, les gens se félicitaient, car enfin on pourrait construire un monde sans polarisation... Maintenant que nous sommes non seulement sans idéologie mais, hélas, sans idées, il faudrait craindre le pire.
En effet, le mal d'une société n'est pas dans le fait qu'un parti raciste se déguise en parti patriotique, mais dans la transformation des partis démocratiques en une copie des partis comme le FN.
À quoi sert l'expulsion des Gitans? Ça sert à attraper des votes en imitant les attitudes xénophobes qui ont fait monter Marine Le Pen dans les sondages pour les présidentielles de 2017. On verra, mais il y a d'autres élections avant cette date encore lointaine, ce qui pose le problème stratégique de savoir comment on fait face au FN: contre ou comme eux?
Pendant que les conseillers politiques étudient les détails de campagne, la vie de milliers de jeunes gitans risque de basculer à cause des calculs.
Un conseil pour éviter l'extrêmisme: Touche pas à mon pote, François! T'es pas comme eux. Ou je me trompe?

Comentarios

  1. On fête les 30 ans de la marche des potes ou des Beurs. On a Harlem Désir, ex de SOS Racisme, à la tête du PS et on fait autant d'expulsions que Sarkozy.
    Salut, mon pote (aujourd'hui, je trouve la formule pour terminer mon commentaire dans le seul blog en français où je commente).

    ResponderEliminar
  2. Catherine, si le monde finit, je ne suis pas responsable de ce désastre.

    ResponderEliminar

Publicar un comentario

Entradas populares de este blog

IL S'AGIT DE COMPRENDRE

Pour comprendre il faut essentiellement un message émis dans un code commun aux parties qui sont en communication, des conditions favorables à la compréhension, mais aussi une volonté de bien vouloir comprendre, ce qui demande essentiellement un message... et ainsi tout le temps. C'est ce qui se passe quand on rigole avec cette horrible chanson de la soeur Sourire qui cachait tant de messages de soi-disant  tolérance ...  Ce n'est qu'un exemple de perversion de la "communication": Dominique, fléau du catharisme, nique les albigeois, et cela nous fait rire parce que nous comprenons que ces infidèles sont des hérétiques qui méritent le feu, alors qu'ils représentent une réforme et un retour à la parole du fondateur du christianisme. Bref, une belle opération qui vise à convertir les indécis. L'Europe, à son tour et avec les mêmes méthodes tordues, nous a aussi fait comprendre qu'elle voulait bien aider les réfugiés, alors qu'elle s'en fouta

BATACLAN

Maintenant que tout le monde pense à Paris, n'oublions pas que la démocratie est notre plus grand trésor. Si nous préférons l'état de guerre, le couvre-feu, la haine et la peur..., si nous permettons que la rage soit plus forte que nous, alors les fous auront gagné. Allez, sortez dans le rues, et avec du respect, dansez, souriez, chantez,..., montrez aux fous que la France représente tout ce qu'ils détestent. Voilà notre victoire. Paris sera toujours Paris... Il faut donner au mot "bataclan" une nouvelle et différente signification.

DEUX MAI ET TROIS MAI, IL Y A LONGTEMPS

Depuis plus de deux siècles, Napoléon Ier reste le plus grand "ennemi occasionnel" des Espagnols, surtout quand les chefs de certaines chaînes locales de TV (liées aux différents gouvernements régionaux) voient que les programmes électoraux ne marchent pas comme il faut. Voilà la bonne vieille méthode d'accuser les autres d'être responsables des désastres. Vous l'avez devinez: dans deux semaines il y a des élections régionales et municipales en Espagne, et il faut renforcer l'esprit civique, comme le 2 mai 1808 (et le 3 aussi), "quand le peuple madrilène...bla, bla, bla,... a expulsé les étranger". Ces étrangers, malgré des épisodes lamentables, avaient apporté beaucoup de réformes dont les "afrancesados" rêvaient. Mais tout le monde connaît déjà l'histoire. Il y en a eu d'autres: Giscard d'Estaing, Platini,..., mais comme Napoléon.., ah non, personne comme lui.