Quand, en 2008, je me demandait si la littérature française allait avoir un Nobel "avant la mort*" de mes auteurs-candidats préférés (Échenoz, Modiano et Houellbecq), c'est Le Clézio qui l'obtient... D'accord, il n'était pas sur ma liste, mais ça va.
À partir de ce jour, j'ai commencé à calculer les chances pour Échenoz (trop peu connu, malgré tout, hors de France), Houellbecq (trop dur pour une cérémonie devant Sa Majesté) et Modiano (magnifique, mais Le Clézio en 2008..., hélas!).
La semaine dernière, alors que tout le monde parlait de Murakami -comme d'habitude et contre mon critère, qui n'engage que moi-, je me demandait si la littérature espagnole méritait déjà un autre Nobel après des années de pénurie, et ma liste montrait Javier Marías et Eduardo Mendoza, mais c'est à Modiano que l'Académie a attribué cette gloire.
Merci, monsieur Modiano, pour votre sereine discrétion et votre paisible littérature, qui est un havre de paix dans un monde de fauves.
* Avec tout le respect et la dévotion que je dois à mes écrivains adorés.
Je partage ton admiration pour Echenoz. J'aime beaucoup Murakami. Je vote pour Mendoza.
ResponderEliminarJe ne pensais pas que Modiano était si reconnu mondialement.
Je te conseille le Quarto de Gallimard, c'est passionant de lire ces 10 romans à la suite, de s'immerger dans cette ambiance modianesque. J'ai la chance de ne pas avoir lu ce que vous appelez la Trilogia de la Ocupación, ses premiers romans.
Salutations, Juan.M.
Cathérine, Modiano est, malgré sa discrétion et sa timidité, un grand auteur, d'une énorme réputation ailleurs, donc son prix Nobel n'a pas été une surprise. J'ai lu une bonne partie de ses romans, et j'admire ses personnages et la voix narrative qui dirige tout.
EliminarSalut
JM